🗣 L’Edito BILS : technique ou art, faut-il choisir ?

Ma vision du métier de copywriter est vaste, très vaste. Elle ne ressemble à aucune “définition” disponible sur le web ou dans les bios de ceux qui s’identifient à ce rôle.

Mais peu importe.

Le sujet n’est pas de savoir si j’ai tort ou si j’ai raison. Si j’ai bien compris le principe de ce métier ou si je suis à côté de la plaque. Décalée. Hors champ.

Ce qui compte réellement est d’identifier de quelle manière je veux oeuvrer pour les marques et les personnes avec qui je travaille. Comment je souhaite connecter mes talents à leurs aspirations pour améliorer le monde dans lequel nous vivons.

C’est ce que je vous invite à faire, chacun, quel que soit votre métier. Et quelles qu’en soient les définitions « officielles ».

Nous reviendrons dans une édition plus avancée sur ce que j’englobe dans ce métier de “concepteur-rédacteur”, “copywriter” ou “plume” et pourquoi – ça n’est pas rien de le dire. (Mickey 3D, pour ceux qui ont la ref !)

Mais pour l’heure, je souhaite vous sensibiliser à l’importance du concept de “signature”. Parce que bien le comprendre change tout.

  • La “signature” évoque souvent ce signe que l’on appose en fin de lettre, pour marquer son approbation, attester de la véracité de certaines informations, déclarations ou encore pour prouver qu’il s’agit bien de nous.
  • Mais on parle aussi de “collection signature” dans la mode par exemple ou encore dans la parfumerie – comme la “Collection Signature Inès de la Fressange” proposée par Marionnaud.

 

 

Cette collection de fragrances est littéralement : signée “La Fressange”.

Elle porte sa griffe. Son inspiration. Sa vision. Son style.

Elle offre “du chic avec une touche de rock” (#badass). Elle s’adresse à cette “femme libre et sûre d’elle”. A “la parisienne”.

Dans l’univers des mots, des marques, de la communication, de l’écrit et même de l’oral (nous le verrons dans la section “ressources multimedia” plus bas) – c’est exactement la même chose.

Une signature éditoriale est cette empreinte faite d’un ton, d’une énergie, d’un choix de mots, d’adverbes, d’adjectifs; d’une certaine structure de phrases; d’images évoquées; d’expressions; de références; d’univers répertoires, qui font qu’il s’agit de vous. Pas du confrère, du collègue, de l’homologue ou du concurrent qui oeuvre dans le même secteur que vous, auprès de la même audience que vous, avec les mêmes outils ou perspectives que vous.

Non, uniquement de vous.

Alors, pour répondre à la question posée en titre de cet Edito : “art ou technique, faut-il choisir” ?”, je vous répondrais…

Non, il ne faut pas choisir. Pourquoi être binaire ?

Mais il faut savoir prioriser.

Avoir un site et des contenus bien référencés. “SEO friendly”. Appréciés des algorithmes. Mis en avant par Google. Bien sûr.

Il serait mal venu de remettre en question cet enjeu en 2021, alors que tant d’acteurs se battent pour se digitaliser et survivre. C’est nécessaire. Essentiel même. Evident.

Mais…

Ce n’est plus suffisant.

J’ai vu trop de marques se noyer. Chercher à plaire aux robots avant de plaire aux Hommes.

Répondre à des requêtes web avant de répondre à des besoins humains. Riches, subtils, complexes. Parfois implicites. Souvent non déclarés.

Se jeter à corps perdu dans l’élaboration de cocons sémantiques bien ficelés au détriment du lien vrai, fructueux et durable qu’elles ont le devoir de tisser avec leurs clients.

On ne peut plus se contenter de vouloir du clic, des vues et des emails.

Il faut pouvoir engager des conversations, réveiller des talents enfouis, nourrir des idées naissantes, inspirer des actions bienfaisantes, redonner confiance aux esprits en retrait, réunir les âmes et les Hommes.

Il faut donner vie à votre identité par vos mots. Vous incarner.

Il vous faut une signature éditoriale.


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soul disney

🗣 L’Edito BILS : le (foutu) paradoxe de l’identité

Les diverses définitions du mot “identité” ne nous aident vraiment pas. Pourquoi ? Parce qu’elles sont totalement paradoxales de prime abord. Pas étonnant que trouver son identité et la déployer soit si complexe.


Le Larousse définit en 1er lieu l’identité comme :

“Le rapport que présentent entre eux deux ou plusieurs êtres ou choses qui ont une similitude parfaite”.

On trouve pour cette définition des synonymes du mot “identité” tels que “similitude” ou “accord”.

En même temps, “identité” vient du latin “identitas” qui veut dire : “le même”. Jusque là, c’est étonnant au regard de l’usage courant du mot “identité’“, mais étymologiquement logique.

Ce n’est bien sûr pas la seule définition de ce mot paradoxal. Vous vous en doutez 😈.

L’identité se définit aussi par :

📖 “L’ensemble des données de fait et de droit qui permettent d’individualiser quelqu’un” (on pense toute de suite à la carte d’identité)

ainsi que :

📖 Le “caractère permanent et fondamental de quelqu’un, d’un groupe, qui fait son individualité, sa singularité”.

Nous voilà bien. Similitude ou singularité ? La langue française est donc bien compliquée.

Notre propre identité comme celle d’une marque ou toute autre création, est en réalité à la fois ce qui la rend unique, égale à elle même, essentielle – mais aussi ce qui la relie au monde qui l’entoure.

Nous sommes nous, aussi parce que nous sommes en lien. Pas parce que nous sommes auto suffisants ou pire coupés de tout ce qui nous entoure dans ce qui serait une illusion d’indépendance morbide.

Là est toute la puissance du paradoxe de l’identité. Semblables ET singuliers.

 

✍️ Dans tout process éditorial, je vous invite à ne jamais shunter l’approche identitaire.

Si vous écrivez pour votre marque personnelle, votre marque tout court, celle d’un partenaire ou d’un client : ne choisissez pas vos mots, vos expressions, vos images verbales, votre ton, vos univers de référence, vos emoji ou encore vos hashtags même, sans les relier en tout point à l’identité source de l’entité qui s’exprime.

Ce qui ne vous empêche pas d’avoir des références fortes et de vous y identifier 🙂


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