📚 « Everybody Writes » par Ann Handley đŸ‡ș🇾 – Notes de la section I

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đŸ‡ș🇾 —>Â đŸ‡«đŸ‡· Le livre est en anglais. J’ai indiquĂ© le nom de chaque chapitre dans son format original (suivi de sa traduction) puis traduit directement en français les phrases que j’ai jugĂ©es les plus utiles pour vous.

Dans le texte : *NDLR : Note De La Rédaction (BILS)

 

Introduction

Ann Handley dans son introduction :

“Les mots sont nos Ă©missaires et nos ambassadeurs, porteurs des messages qui comptent pour nous.

Elle cite Beth Dunn :

“Les mots agissent pour nous par procuration, pour vĂ©hiculer les choses auxquelles nous croyons, en tant que personnes ou en tant qu’entreprise.”

Section I – “Comment Ă©crire mieux et en avoir plus envie”

1 – “Everybody Writes” – (Tout le monde Ă©crit)

Ann Handley cite Stephen King :

“Si vous voulez ĂȘtre un Ă©crivant/Ă©crivain, vous devez faire 2 choses en prioritĂ© absolue : lire beaucoup et Ă©crire beaucoup”.

2 – “Writing is a habit, Not an Art” – (Ecrire est une habitude, pas un art)

“Tout comme l’entraĂźnement musculaire, s’entraĂźner Ă  Ă©crire peut sembler Ă©trange et un peu douloureux au dĂ©but (
) mais ce qu’il faut c’est s’y tenir, mĂȘme quand c’est inconfortable et que vous voudriez abandonner (
) Il n’y a pas de raccourcis quand on veut mieux Ă©crire. Alors mettez-vous Ă  votre bureau et Ă©crivez. Chaque jour”

3 – “Shed High School Rules” – (Oubliez les rĂšgles du collĂšge)

“Il n’y a pas une seule maniĂšre d’écrire, tout comme il n’y a pas une seule maniĂšre d’ĂȘtre parent ou de cuire une dinde” 🩃 [NDLR : cette mĂ©taphore
!]

4 – “Regard Publishing as a Privilege” – (ConsidĂ©rez le process d’édition comme une chance)

“Le dĂ©fi est (
) de la jouer serrĂ©. Cela implique de rĂ©unir : clartĂ©, concision et utilitĂ©.

  • Concision : ĂȘtre concis ne veut pas dire ĂȘtre basique. Prenez toute la longueur de texte dont vous avez besoin pour raconter votre histoire (
) La notion de concision implique plus de couper dans le gras (
) dans le superflu et dans ce qui ne respecte pas le temps prĂ©cieux de votre lecteur.
  • ClartĂ© et utilitĂ© : ne demandez pas Ă  votre lecteur de faire un effort pour vous comprendre. Cultivez une empathie quasi pathologique pour ceux qui vous lisent. Et soyez leur utile.

5 – “Place the most important words (and ideas) at the beginning of each sentence” – (Mettez les mots et les idĂ©es les plus importantes au dĂ©but de chaque phrase)

“Voici des exemples de mots Ă  Ă©viter en dĂ©but de phrase :

– D’aprĂšs 


– Il y a 


– Selon moi
 / De mon point de vue


– La raison de
(cet article, cet email, ce post, 
)

– En 2014
(ou n’importe quelle annĂ©e)

– Je pense/crois que
 [NDLR : ce point se modĂšre en copywriting, notamment sur Linkedin. Une bonne accroche bien dĂ©routante peut commencer par “je pense que” – bien que trĂšs ponctuellement voire rarement]

6 – “Follow a Writing GPS” – (Suivez un GPS d’écriture)

“En matiĂšre d’écriture, vous avez besoin d’une feuille de route pour aller lĂ  oĂč vous avez besoin d’aller.”

Ann Handley pointe 12 étapes :

  • 1 – Demandez-vous quel est votre objectif ? (si vous ne savez pas quel est votre propre but, personne d’autre ne le saura)
  • 2 – Reformulez vos phrases jusqu’à ce que la valeur apportĂ©e Ă  votre lecteur soit Ă©vidente (Ă  chaque fois que vous Ă©noncez quelque chose, demandez-vous : “et alors”, et voyez si vous ĂȘtes arrivĂ©s Ă  l’essence de votre message).
  • 3 – Utilisez des chiffres et des exemples prĂ©cis
  • 4 – Organisez votre contenu en choisissant la structure la plus adĂ©quate [NDLR : dans les coaching BILS, nous abordons et testons les formats crĂ©atifs et tactiques qui pourraient servir votre message et votre personnalitĂ©. Le dialogue, la punchline, l’histoire, l’étude de cas, le billet d’humeur, etc.]
  • 5 – Ecrivez comme si vous vous adressiez Ă  une personne unique, pas Ă  une foule [NDLR : vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de tutoyer votre audience pour autant 🙄🙄🙄]
  • 6 – Osez un 1er brouillon dĂ©guelasse (si vous voulez Ă©crire Ă  la perfection dĂšs les 1ers mots, c’est sĂ»r que vous n’oserez jamais commencer)
  • 7 – Prenez du recul (entre votre brouillon et sa relecture, marchez, prenez un cafĂ©, passez un coup de fil)
  • 8 – Réécrivez (sculptez votre 1er jet en un texte que vos lecteurs auront envie de lire)
  • 9 – CrĂ©ez un titre ou une accroche exceptionnels
  • 10 – Faites relire votre texte par quelqu’un d’autre [NDLR : c’est l’objet des coaching BILS pendant la phase terrain intensive. Mais Ă  terme, vous publierez de plus en plus sans avis – ou avec celui d’un “writing buddy”]
  • 11 – Faites une relecture finale
  • 12 – Publiez

7 – “The More the Think, the easier the Ink” – (Plus vous penserez, mieux vous Ă©crirez). [NDLR : Ok, pour une traduction littĂ©rale nous avons “Le plus de pensĂ©e, le moins d’encre” 😎 Un peu de transcrĂ©ation est nĂ©cessaire parfois
]

“Avant de commencer Ă  Ă©crire, soyez sĂ»rs de la mission, de l’objectif ou du propos que vous servez Ă  travers vos lignes”

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[NDLR : c’est Ă©vident, mais quand c’est l’auteur d’un bestseller qui le dit, ça passe mieux. On n’écrit pas vite, bien et avec impact – sans avoir structurĂ© sa stratĂ©gie Ă©ditoriale. Freelance, entrepreneur, dirigeant, marque : c’est exactement le mĂȘme process. Et il n’est pas forcĂ©ment ultra long.]

8 – “Organize. Relax. You’ve got this” – (Soyez structurĂ©s, dĂ©tendez-vous, ça va marcher)

“De bons textes (
) sont pĂ©tris de logique et de structure (
) voire mĂȘme d’une espĂšce de gĂ©omĂ©trie architecturale” (
) “J.K. Rowling a Ă©crit le 1er Harry Potter sur du papier Ă  carreaux avec un stylo Ă  bille” (
) “Peu importe la mĂ©thode que vous utiliserez pour structurer votre pensĂ©e. Ce qui compte est de rester concentrĂ©s et organisĂ©s pour faire passer un message clair.”

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[NDLR : je vous partagerai mes techniques de prises de note puis d’organisation d’idĂ©es Ă©ditoriales dans une future missive premium. (outils et flux d’idĂ©es pour ne jamais ĂȘtre Ă  court).]

9 – “Embrace the Ugly First Draft” – (Aimez votre 1er brouillon immonde)

“La plupart des blocages liĂ©s Ă  l’écriture sont le rĂ©sultat d’attentes trop Ă©levĂ©es que l’on place sur soi-mĂȘme, dĂšs le dĂ©but”.

10 – “Swap Places with your reader” – (Changez de place avec votre lecteur)

“Des bons textes servent le lecteur, pas celui qui Ă©crit”

(
)

“Demandez-vous :

  • Qu’est ce que j’offre Ă  mon lecteur comme expĂ©rience Ă  travers ce texte ?
  • Quelles questions mon lecteur pourra-t-il ĂȘtre amenĂ© Ă  se poser en me lisant ?
  • Est ce que je demande trop d’effort de comprĂ©hension Ă  mon lecteur pour saisir ce que j’ai Ă  lui dire ?

11 – “Humor comes on the rewrite”. – (L’humour s’ajoute au moment de l’édition)

Tout est dit. Les blagues viennent faire briller le fond.

12 – “Develop Pathological Empathy” – (DĂ©veloppez une empathie pathologique)

“Un contenu créé pour stimuler les moteurs de recherche est une perte de temps et d’efforts. Ce qui compte est de crĂ©er des contenus utiles qui peuvent rĂ©soudre les problĂ©matiques de vos clients (ou audience), les aider Ă  allĂ©ger certaines difficultĂ©s, diminuer leur douleur, enrichir leur vie” (
)

“Tous vos contenus – vos pages produits – vos pages de vente – vos textes de SAV – votre page “à propos”, etc. doivent employer un langage qui adresse directement les besoins et objectifs des gens que vous voulez servir.

13 – “Cross out the wrong words” – (Eliminez les mots inutiles)

Ann Handley évoque 2 approches différents :

  • La mĂ©thode “macro” – dite “à la tronçonneuse” : elle consiste Ă  dĂ©grossir son texte en s’assurant d’avoir placĂ© son idĂ©e principale au dĂ©but, d’avoir Ă©liminĂ© tout le superflu, d’avoir sĂ©quencĂ© ses idĂ©es dans le bon ordre, de s’ĂȘtre assurĂ© que chaque phrase mĂ©rite d’ĂȘtre lĂ  puis que chaque mot mĂ©rite d’ĂȘtre lĂ .
  • La mĂ©thode “micro” – dite “chirurgicale” : elle consiste Ă  chercher la concision des idĂ©es, Ă  Ă©liminer tous les clichĂ©s et les Ă©vidences, Ă  couper les mots inadĂ©quats, les adverbes inutiles, les verbes faibles, les transitions mal menĂ©es et Ă  travailler le “flow” entre les idĂ©es, les paragraphes et les phrases.

Vous imaginez bien que les 2 approches sont nĂ©cessaires. Commencez par l’approche macro puis taillez votre texte Ă  la serpe au mot prĂšs.

14 – “Start with – “Dear mom”” – (Commencez votre texte par – “ChĂšre maman”)

“Si vous Ă©crivez dans un cadre professionnel – marketing ou business, vous pouvez aussi visualiser votre client prĂ©fĂ©rĂ© et non un quelconque segment de marchĂ© sans nom ni visage.

Adressez-vous Ă  une vraie personne, soit que vous connaissez dĂ©jĂ , soit que vous imaginez. Mais surtout, quelqu’un que vous aimez et que vous voulez aider” (
) “Soyez Ă©minemment “conversationnels”.”

15 – “If you Take a Running Start Cover Your Tracks” – (Prenez un vrai dĂ©part)

“Essayez la chose suivante dans votre prochain texte : est ce que vous pouvez rĂ©duire ce que vous avez Ă©crit au dĂ©but de votre texte (1Ăšres lignes voire 1er paragraphe), ou carrĂ©ment l’éliminer ? Est-ce que ça ne vous permet pas d’aller plus rapidement au coeur de ce que vous avez envie de dire Ă  votre lecteur ?”

16 – “Notice where words appear in relation to others around them” – (“Faites attention Ă  la maniĂšre dont les mots se lient les uns aux autres”)

Un exemple est nécessaire ici.

  • Lisez cette phrase : “Bien que gĂ©nĂ©ralement mal compris, les Ă©tudiants savent que l’anarchie ne signifie pas forcĂ©ment le chaos”.

Cette phrase est mal construite avec un “bien que mal compris” qui peut faire rĂ©fĂ©rence soit aux Ă©tudiants, soit au sujet de l’anarchie.

  • La phrase suivante est beaucoup plus fluide et claire : “Bien que cela soit gĂ©nĂ©ralement mal compris, “anarchie” ne veut pas dire “chaos”, comme les Ă©tudiants le savent bien.”

17 – “A Good Lede Invites You to the Party and a good Kicker makes you wish you could stay longer” – (Une bonne accroche est comme une invitation Ă  une soirĂ©e et une bonne conclusion doit vous donner envie d’y rester plus longtemps)

“ChĂ©rissez particuliĂšrement la 1Ăšre et la derniĂšre phrase de votre texte.”

Possibilités en accroche :

– “Installez votre lecteur dans votre histoire, dĂšs le dĂ©part”.

– “Abordez une problĂ©matique Ă  laquelle votre lecteur peut s’identifier”

– “Posez Ă©ventuellement une question”

– “Citez une source controversĂ©e ou dĂ©calĂ©e”

– “Lancez une affirmation audacieuse”

– “Faites une analogie qui interpelle”, etc.

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Possibilités en fermeture/conclusion :

– “Placez un appel Ă  l’action”

– “Rappelez/Reformulez le plus important Ă  retenir de tout votre texte”

– “Ajoutez une variation de ton, une surprise finale, quelque chose qui surprend et dynamise la fin de votre texte” [NDLR : “osez les variations” – chapitre 10 du Livre BILS]

– “Si vous avez interviewĂ© quelqu’un, laissez-le Ă©ventuellement avoir le dernier mot, en concluant par l’une de ses citations.”

 

18 – “Show don’t tell” – (Montrez plus que vous ne racontez)

 

“Les dĂ©tails dĂ©peignent une image plus complĂšte, plus claire d’une scĂšne et permettent aux lecteurs d’ĂȘtre mieux impliquĂ©s, mieux ancrĂ©s en vous lisant” (
)

“Tout comme avec des ĂȘtres humains ce serait impoli de dire : “eh toi, mets-toi dans la file d’attente” (
) plutĂŽt que d’appeler cette personne par son prĂ©nom”.

DĂšs que c’est possible, prĂ©cisez qu’il s’agit d’un gĂ©ranium plutĂŽt que d’une fleur. Ou remplacez un simple “chien” par â€œĂ©pagneul-breton. (
) la clĂ© de tout cela est de rendre vos mots plus vivants, en y ajoutant une dimension palpable, humaine. En les rendant attirants et inspirants.

Montrez [NDLR : Ă©voquez des images prĂ©cises]; ne vous contentez pas de raconter [NDLR : d’énumĂ©rer des mots gĂ©nĂ©riques et non spĂ©cifiques].

19 – “Use familiar Yet Suprising Analogies” – (Ayez recours Ă  des analogies familiĂšres et surprenantes Ă  la fois)

“Une analogie est une comparaison qui associe ce qui n’est pas encore connu Ă  ce qui l’est dĂ©jà”.

Par exemple, au lieu de dire :

“Le trottoir est recouvert de petits ralentisseurs de 10-12 millimùtres de diamùtre”, dites plutît :

“Le trottoir est recouvert de petits ralentisseurs qui ont le diamùtre d’une piùce d’1€” ou encore mieux :

“Le trottoir est recouvert de petits ralentisseurs qui ressemblent à un alignement de demies-coquilles de noisettes”

20 – “Approach Writing Like Teaching” – (ConsidĂ©rez l’écriture comme l’enseignement)

“DĂ©menez vous pour exprimer votre point de vue Ă  votre lecteur avec tout ce qu’il faut comme contexte et comme preuves” (
) “Par exemple, ne parlez pas de votre “solution” – faites plutĂŽt l’effort de me dire ce que votre produit fait rĂ©ellement;

Ne dites pas non plus “beaucoup” – mais dites moi combien prĂ©cisĂ©ment.

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[NDLR : soyez pédagogue et fuyez le bullshit.]

21 – “Keep it Simple – but Not Simplistic” – (Restez simple mais pas simpliste)

“Partez du principe que votre lecteur ne sait rien. Mais ne considĂ©rez pas qu’il est stupide” (
)

“Soyez le porte-parole voire l’avocat de votre lecteur“ (
)

22 – “Find a writing buddy” – (Trouvez un partenaire d’écriture)

“Un ami ou un collĂšgue peut parfaitement prendre ce rĂŽle, si vous partagez la mĂȘme sensibilitĂ©.

Vous pouvez aussi trouver sur le web d’autres plumes qui ont le mĂȘme Ă©tat d’esprit que vous”

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[NDLR : quand on publie de façon structurĂ©e ET authentique; c’est Ă  dire en associant : vision business/Ă©ditoriale; stratĂ©gie; tactique ET rĂ©elle envie d’apporter de la valeur Ă  ses lecteurs, on attire : des trolls (parfois), des personnes qui partagent votre quĂȘte et trouvent des rĂ©ponses dans vos apprentissages (votre objectif d’audience) mais aussi de vĂ©ritables Ăąmes soeurs de plume (rare mais ce qui est prĂ©cieux est souvent).]

23 – “Avoid Writing by Committee” – (Evitez de multiplier les demandes d’avis)

“Avoir une plume Ă  vos cĂŽtĂ©s pour vous aider est une bonne chose; avoir un comitĂ© de lecture complet 
 l’est beaucoup moins” (
)

  • “DĂ©finissez un nombre prĂ©cis d’aller-retour acceptables (rĂ©visions). 1, 2, 3
? ok. 5 ? Non.
  • “Cherchez Ă  avoir une validation, pas un avis. “Merci de valider” vous permettra d’échapper Ă  trop de rĂ©visions, alors qu’un : “N’hĂ©sitez pas Ă  me faire part de vos suggestions” est un appel Ă  des rĂ©visions sans fin”

24 – “Hire a Great Editor” – (Recrutez/faites appel Ă  un excellent relecteur)

Ce conseil est valable dans le cadre de l’entreprise ou de la publication d’un texte à enjeu par un entrepreneur.

L’auteur diffĂ©rencie le simple correcteur de fautes d’orthographe (niveau 1), du relecteur de fond (niveau 2), du relecteur suprĂȘme capable de rĂ©viser Ă  la fois la grammaire, la syntaxe, l’architecture d’un texte – voire d’en réécrire certaines parties, sans trahir la voix de l’auteur (niveau 3).

A propos de ce dernier niveau de relecteur, Ann Handley écrit : “

“Si vous en trouvez un (rare) : accrochez-vous Ă  lui ou elle; voire Ă©pousez-le/la si nĂ©cessaire”


 tant il est précieux !

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[NDLR : l’auteur a un ton trĂšs drĂŽle, vous le verrez si vous dĂ©cidez de lire le livre]

25 – “Be rapid about readibility” – (Soyez furieusement obsĂ©dĂ©s par la fluiditĂ© de votre texte)

L’auteur cite 3 conseils :

  • â€œĂ©crivez des paragraphes courts avec pas plus de 3 phrases ou 6 lignes.
  • Ă©crivez des phrases courtes contenant pas plus de 25 mots.
  • utiliser des mots directs – qui vont droit au but. Eviter les clichĂ©s, les lieux communs, le jargon et les buzzwords (dites par exemple : “utiliser” plutĂŽt qu’”employer”)”

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NDLR : l’auteur prĂ©cise Ă©galement que ces rĂšgles sont faites pour ĂȘtre brisĂ©es. Si tout le monde Ă©crivait de la mĂȘme maniĂšre selon les mĂȘmes schĂ©mas, le paysage Ă©ditorial serait morne et triste. Oh, attendez : il l’est dĂ©jĂ  ! Ok, donc prenez ces conseil comme une base. Testez-lĂ . Puis ajoutez-y votre touche et observez si votre message passe toujours aussi bien (auprĂšs de votre audience cible, pas de trolls).

26 – “End on an I-Can’t-Wait-to-Get-Back-to-It Note” – (Finissez une session d’écriture sur un Ă©lan d’inspiration) #TransCreationAgain

“J’aime finir une session d’écriture quand je suis sur une bonne lancĂ©e et pas en train de brasser de l’air. Ça me permet de rester sur un momentum et ma motivation pour reprendre mon texte la fois suivante (réécriture, correction, etc.) est garantie”

 

27 – “Set a Goal Based on Word Count (Not Time) – (Fixez-vous des objectifs de nombre de mots plutĂŽt que de temps d’écriture’)

“Je ne me sens jamais vraiment bien tant que je n’ai pas Ă©crit un minimum de mots ou au moins, mis par Ă©crit une vraie idĂ©e complĂšte. (
)

Peu importe le nombre de mots que vous visez dans votre propre routine d’écriture; c’est Ă  vous de placer votre propre barre (
)

Ecrire un email ? Ecrire un rapport ? RĂ©pondre Ă  un tweet ? Si vous voulez ĂȘtre une personne qui Ă©crit, sachez que vous l’ĂȘtes dĂ©jà”

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NDLR : Ă©crivains, rĂ©dacteurs, copywriters ou non – tout le monde Ă©crit tous les jours qu’il le veuille ou non, alors autant le faire bien ?

28 – “Deadlines are the WD-40 of Writing” – (Les dates butoir sont le dĂ©grippant ultime de l’écriture)

L’auteur cite le mantra de la cĂ©lĂšbre maison Pixar :

“You can’t rush art”, autrement dit “vous ne pouvez pas prĂ©cipiter une crĂ©ation artistique”.

Certes, mais – elle ajoute :

“A un moment il faut ĂȘtre capable de dire que vous avez fini. Sans retour en arriĂšre. Comme disait Leonard de Vinci : “l’art n’est jamais terminĂ© en soi, seulement abandonnĂ©â€. (
)

“Fixez-vous donc une date butoir ferme. Et tenez vous à cette date. (
)

“Faites le meilleur travail possible jusqu’à cette date. Et quand elle arrive, considĂ©rez que votre texte ou projet d’écriture est fini.”

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