A force d’entendre partout qu’il faut “apprendre à dire non”, on en vient à ne plus savoir dire oui.

Être en vie est pourtant avant tout une grande histoire de Oui !

Récemment j’ai réalisé que depuis 4 ans, je ne faisais qu’enchaîner les “non”. A presque tout.

🔴 Je ne voulais plus jamais revivre le tirage sur la corde de mon dernier job en CDI, alors j’ai dit non à plein de missions.
🔴 J’étais fatiguée de me battre contre un corps médical trop souvent à la ramasse en matière de santé féminine, alors je me suis mise à le détester.
🔴 J’ai été tellement blasée des clivages sociaux d’un monde qui passe son temps à se “battre contre”, que je me suis reculée.

Et puis, j’ai lu. Ecouté des témoignages. Passé beaucoup de temps proche de la nature et avec les quelques personnes de ce monde sur qui je peux compter en toutes circonstances. Jusqu’à réaliser que ma vie était beaucoup trop pauvre en “oui”.

Pourtant :

Quand on aime, on dit “oui”.
Quand on accepte un projet pro, on dit “oui”.
Quand on ose la rencontre, on dit “oui”.
Quand on s’engage, on dit “oui”.
Quand on prend soin des gens autour de soi, on dit “oui”.
Quand on écrit des mots qui font du bien à d’autres, on dit “oui”.

Alors :

🔵 J’ai signé un projet pro avec une grosse charge affective, même si je m’étais juré que ce serait désormais interdit.
🔵 J’ai choisi de demander de l’aide à une psy pour m’accompagner dans mon pu-tain-de-ma-ra-thon-gynéco, même si c’est terrible de se mettre à nu.
🔵 J’ai accepté d’être la marraine de ma petite nièce de 4 mois 🐸, même si je me faisais une montagne de ce rôle (les enfants, tout ça…)
🔵 J’écris tous les jours, même quand je suis épuisée et que mon business freelance stagne parce que je sais qu’un jour je serai la nouvelle JK Rowling (<– je teste votre attention ^^)

Bref, sans blagues. Dire “oui” c’est plus dur que de dire “non” pour moi. Mais je me soigne.

Parce que dire “oui” c’est accepter d’être vivant, même quand ça fait mal 💙