J’ai mis 34 ans avant de signer pour la vie avec l’écriture (copywriting inclus)

J’en ai 37.

Quand on passe son Bac à 16 ans et qu’on a 2 parents médecins, difficile de faire un choix d’études ultra subjectif.

Alors j’ai opté pour une école d’ingé (à prepa intégré, parce que la prépa parisienne classique me donnait la nausée et le vertige en même temps) – axée Biologie.

Puis pour un MBA en marketing.
Puis pour un passage par l’armée de l’air.
Puis pour une successions de CDD, CDI,….en me rapprochant de plus en plus de l’édito.

Un jour j’ai pété un cable et j’ai quitté un CDI très bien payé qui me bouffait de l’intérieur.

Les gens avec qui je bossais méprisaient les mots et adulaient les chiffres (moi j’aime les deux quand ils marchent ensemble).

Pourtant, ils étaient bien contents d’avoir une plume officieuse pour relire leurs communiqués de presse, réécrire leurs mails à tire larigot, créer des punchlines comme une machine, gérer l’intégralité des posts et ads social media pour 4 marques dans 4 langues !

[É𝘵𝘰𝘯𝘯𝘢𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘱𝘩𝘪𝘴𝘵𝘦 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘯 𝘳𝘦𝘷𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦, 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘷𝘪𝘴𝘶𝘦𝘭𝘴 “ç𝘢 𝘴𝘦 𝘷𝘰𝘪𝘵”. 𝘌𝘯𝘧𝘪𝘯 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘶𝘷𝘳𝘦…𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘪𝘴𝘢𝘪𝘵 𝘴𝘶𝘳𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘣𝘢𝘯𝘯𝘪è𝘳𝘦𝘴 𝘳𝘰𝘶𝘨𝘦 𝘷𝘪𝘧 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘣𝘢𝘳𝘳é𝘴 𝘢𝘶 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 ]

Alors j’en ai eu marre de faire le taf de 4 personnes – genre “normal” – mais surtout de subir une disharmonie de valeurs tous les jours.

Et là, nouveau jalon : 𝗹𝗲 “𝗰𝗼𝗽𝘆𝘄𝗿𝗶𝘁𝗶𝗻𝗴” 𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗿𝗲𝗲𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲.

Aujourd’hui je vous vois de plus en plus nombreux à vous intéresser à l’écriture. Voire à vous reconvertir dans ce domaine, à tous les âges.

Et vous avez tout compris !

Manier les mots n’est PAS du vernis. Ou un bijou que l’on s’offre quand on a les moyens.

C’est une aptitude qui fera la différence encore plus clairement dans quelques années … entre ceux qui seront restés libres et ceux qui ne le seront plus.