Jâaurais pu utiliser les termes : âscĂšne post-crĂ©ditâ – ou – âtagâ – ou – âscĂšne post-gĂ©nĂ©riqueâ ou âcookie de crĂ©ditâ qui veulent dire la mĂȘme chose.
Mais âstingerâ câest plus sexy đ
Le principe : tous ces mots dĂ©signent les scĂšnes qui apparaissent au cinema – aprĂšs – le gĂ©nĂ©rique.
Elles ciblent essentiellement les hardcore fans (ceux qui restent jusquâĂ ce que la sĂ©curitĂ© leur demande de quitter la salle).
Vous voyez ? Ce sont les bĂȘtisiers ou les sĂ©quences bonus.
LâintĂ©rĂȘt pour le rĂ©alisateur : faire croire au public que tout est fini puis le surprendre avec une nouvelle scĂšne âout of the blueâ.
Câest Ă la fois :
- un cadeau créatif pour les fans,
- une technique de teasing pour des oeuvres à venir
- et un boost de mĂ©morabilitĂ©Â pour lâoeuvre cinĂ©matographique en question qui prend une nouvelle dimension (il existe mĂȘme des applications qui repĂšrent les stinger en avance pour que le public ne les rate pas !)
Rappelez-vous que lâhumain se souvient plus facilement du dĂ©but et/ou de la fin dâune crĂ©ation (video, texte, chanson) – que de ce quâil y a au milieu.
Et ailleurs quâau cinema ? Et bien justement, tout a commencĂ© avec une pub qui utilisait cette mĂ©thode dont je ne connaissais pas le nom il y a encore une semaine.
Jâai donc cherchĂ© un peu et câest lĂ que jâai dĂ©couvert le terme âstingerâ semblant ĂȘtre lâapanage du cinĂ©ma.
Pourtant, on retrouve cet effet dans la pub TV, dans la chanson etâŠje prends mĂȘme parti de le dĂ©cliner dans le texte !
Exemples