hippogriffe BILS

🗣 L’Edito BILS: Allez. ❀

Quand j’ai dĂ©butĂ© en free-lance, je consommais des podcasts sur le sujet de la crĂ©ation de business Ă  un rythme frĂŽlant la boulimie informationnelle.

Parfois c’est prĂ©cieux, parfois c’est trop.

Aujourd’hui j’ai largement rĂ©duit la cadence parce que mon exigence est plus Ă©levĂ©e. J’ai appris Ă  repĂ©rer ce qui pourrait me nourrir, me faire perdre du temps ou pire : me nuire.

C’est l’un des beaux fruits d’un travail identitaire approfondi. D’une crise existentielle mĂȘme. Ou encore d’une maladie.

On apprend Ă  filtrer, toujours plus finement. A choisir le meilleur et Ă  repousser le pire.

A ne plus se laisser envahir.

Je vous dis cela parce que le lien entre choix et identitĂ© est Ă©vident mais aussi parce que je suis quand mĂȘme retournĂ©e Ă©couter un Ă©pisode du podcast « GĂ©nĂ©ration Do it Yourself » (GDIY) aprĂšs plus d’1 an de pause.

Cette fois il s’agissait d’un Ă©pisode vraiment pas comme les autres.

Mon radar s’est allumĂ©.

L’interview met Ă  l’honneur Olivier Goy, entrepreneur Ă  succĂšs multi rĂ©cidiviste et patron de la sociĂ©tĂ© October, Ă  qui l’on a rĂ©cemment annoncĂ© une maladie de Charcot.

Au delĂ  du fait que sa rĂ©ponse Ă  cette annonce proche d’une condamnation m’ait clouĂ©e d’admiration, je voudrais mettre l’accent sur une chose.

Essentielle. Avec ou sans masque đŸ˜·

DĂ©jĂ , il annonce mot pour mot, que la maladie est une punition suffisante et qu’il ne se punira pas une 2e fois en n’étant pas heureux.

Donc qu’il dĂ©cide de l’ĂȘtre. Heureux. Point.

😳

Mais ensuite, il partage la 1Ăšre chose qu’il s’est demandĂ©e, une fois le choc de l’annonce « un peu » mis de cĂŽtĂ©.

«  Qu’est ce que j’aime faire dans la vie? »

Pas : qu’est ce que je fais ? Qu’est ce que je veux faire ? Qu’est ce que je sais faire ? Qu’est ce que j’ai besoin de faire ? Qu’est ce que je dois faire ?

Mais : qu’est ce que j’AIME faire ?

Vous le verrez particuliĂšrement la semaine prochaine dans l’interview de Charles de Geofroy, co-fondateur d’EGREGORE; oser regarder sa singularitĂ© en face (donc ses aspirations viscĂ©rales) est une nĂ©cessitĂ© Ă  tous les niveaux.

Intime comme entrepreneurial.

Charles vous partagera mĂȘme sa vision de l’amour pur et sincĂšre entre collĂšgues et de la diffĂ©rence entre une « promesse » et une « raison d’ĂȘtre ».

Vous verrez que l’on peut avoir la meilleure stratĂ©gie du monde et le plus gros budget qui soit; si l’on s’abstient de dĂ©finir une raison d’ĂȘtre forte et claire qui engage toutes les parties prenantes d’une entreprise et si on occulte l’amour dans la sphĂšre professionnelle : on se plante.

On ne peut faire ni sans l’un, ni sans l’autre.

Mais pour ça il faut savoir qui on est. Sinon ça ne marche pas.

Alors en attendant l’interview pĂ©pite de Charles dont la vision vous donnera inspiration, envergure et foi en un monde plus juste, accordons nous le temps de cette missive pour oser le face Ă  face.

Le cƓur Ă  cƓur mĂȘme.

J’élargirai encore plus le questionnement d’Olivier en ne vous demandant pas ce que vous aimez faire mais 


Ce que vous aimez, vraiment ?

Tout court. Ou tout long â˜ș

C’est vous qui voyez.

Selon l’état de votre cƓur 💓

Vous prenez une feuille blanche et vous lĂąchez votre fou ? (Ça c’est pour mes lecteurs quĂ©bĂ©cois ❀)

Chiche ?

Allez.

{L’épisode sur GDIY : « La vie, la maladie, le dĂ©passement : memento mori »}


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