Écrire sans blocage. – BenditlikeSocrate

Bienvenue dans “Les Conseils d’écriture” par BILS !

“Il y a une violence de la “positive-non-stop-attitude”qui oblige à s’afficher toujours en pleine forme (…)

Plus on enferme le corps dans des écrans, des logiciels, des claviers, des nombres, des algorithmes, plus la concurrence nous presse, et plus la voix a besoin de s’exprimer et les taiseux de sortir du bois. »

Extrait choisi de “La Voix : cet outil du pouvoir” – Jean SOMMER

bend it like socrate lecture et écriture web

Chères lectrices, Chers lecteurs,

Dans cette 3e édition des Conseils d’écriture BILS, je m’attarde sur la magie de la “stratégie éditoriale” !

Parce qu’il est temps :

D’enterrer notre méfiance culturelle pour le mot “stratégie”.
De comprendre qu’être libre c’est choisir ses cadres créatifs, pas les supprimer.
De réconcilier technique et art.

Avec cette approche, vous allez faire des étincelles à chacun de vos écrits (newsletter, publication Linkedin, tribune, communiqué, manifeste, bio, post-it inspirant, mot d’amour ou que sais-je.)

Suivez-moi, je vous guide !

Notre agenda ↓

Constat : nos 5 blocages d’écriture ordinaires.
Analyse : pourquoi vous devez résister au “snacking content”.
Apprentissage : comment créer un cadre d’expression solide.

1 – Constat : nos 5 blocages ordinaires ↓

Que vous soyez salarié(e), solopreneur(e), chef d’entreprise ou freelance, rassurez-vous, vos blocages d’écriture sont assez communs !

Non seulement ce sont des blocages humains donc “normaux”, mais en plus, le système numérique dans lequel nous nous exprimons, les entretient insidieusement (nous le verrons dans la partie 2).

Depuis que je travaille à plein temps dans le domaine de l’écriture, j’observe 5 blocages récurrents (qui sont en fait de mauvais alibis) :

1. “Je n’ai pas le temps d’écrire !”

-

Pourquoi c’est un mauvais alibi : le manque de temps est rarement le vrai problème.

Avec la bonne méthode, il est possible d’écrire de bons posts Linkedin en 10 min.

–

La vraie question : pourquoi écrire vous prend autant de temps ?

2. “Je ne sais pas comment commencer mon post !”

–

Pourquoi c’est un mauvais alibi : l’accroche d’un post, d’un e-mail ou de n’importe quel texte est déterminante et difficile à trouver. Pour tout le monde.

C’est donc une aptitude qui s’exerce.

–

La vraie question : connaissez-vous des techniques d’accroche (ex : la surprise ; le paradoxe ; la métaphore ; la confidence; etc.) ?

Acceptez-vous de vous entraîner en appliquant des (bons) conseils de rhétorique et/ou de copywriting ?

Comptez-vous exclusivement sur votre inspiration fulgurante ? 🙂

3. “J’ai du mal à trouver de l’inspiration”

–

Pourquoi c’est un mauvais alibi : grand classique de l’écriture en ligne, surtout quand il s’agit de publier en son nom propre. La production massive de contenus pousse chacun(e) à donner de la voix, à balancer toujours plus de textes, de visuels, d’avis – donc à s’épuiser. Reprenez le pouvoir !

–

La vraie question : avez-vous un cadre éditorial ?

Savez-vous de quoi vous voulez parler ? A qui ? Pour défendre quelles convictions ? Pour répondre à quelles questions ?

Je spoil ici l’intégralité de la 3e partie ! Le manque d’inspiration vient à 90% d’un manque de stratégie (et à 10% d’un regard inapproprié sur le monde qui vous entoure).

4. “J’ai du mal à trouver de l’inspiration”

–

La vraie question : avez-vous un cadre éditorial ?

Savez-vous de quoi vous voulez parler ? A qui ? Pour défendre quelles convictions ? Pour répondre à quelles questions ?

Je spoil ici l’intégralité de la 3e partie ! Le manque d’inspiration vient à 90% d’un manque de stratégie (et à 10% d’un regard inapproprié sur le monde qui vous entoure).

5. “Je ne me sens pas légitime !”

–

Pourquoi c’est un mauvais alibi : comment ne pas avoir ce blocage-là quand on lit d’un côté toutes les injonctions à “oser être soi” et d’un autre, toutes les critiques, le sabotage et le trolling par écrans interposés.

La nuance n’a plus de place, il faut aller au clash pour faire du cash.

Dites non !

–

La vraie question : qui compte pour vous ? Quelles sont les personnes que vous voulez attirer à vous ? Est ce que vous ne voudriez pas (par hasard !) plaire à tout le monde ?

–

Sachez que toutes les personnes avec qui j’ai échangé ou que j’ai accompagnées jusqu’à maintenant font face à l’un ou l’intégralité de ces blocages.

Qu’elles soient plumes / rédac / concepteurs rédacteurs ; entrepreneur(e)s ou n’importe quel autre métier.

Nos doutes communs sont le liant de notre humanité !

2 – Analyse : pourquoi vous devez résister au “snacking content” ? ↓

Avant de vous confier les 3 piliers éditoriaux qui changeront votre rapport à l’écriture, je veux insister sur un point.

L’écosystème numérique dans lequel nous pouvons prendre la parole chaque jour pour faire connaître notre existence, notre vision, nos créations, nos offres est conçu pour rendre la majorité des Hommes complètement fous.

Ceci n’est pas une alerte mais une réassurance.

Vos doutes ne sont pas seulement “normaux”, ce sont aussi les produits d’un système qui les nourrit.

Voici pourquoi :

Le cerveau humain n’est pas fait pour lire l’avis de ses congénères 150 fois par jour.
La surcharge informationnelle est une sangsue qui crée un brouillard mental et prive chacun(e) de son “espace” de liberté.
Les algorithmes imposent leurs règles sans jamais les nommer.
Fidèles à la dystopie d’Orwell “1984”, ils modulent nos comportements sans jamais nous en donner la véritable raison. Ils sont là, ils nous pénalisent ou nous favorisent selon le jour, l’heure, l’humeur.

Ils changent de structure sans prévenir.

C’est le summum du “Big Brother pervers” !
Même les plumes les plus éthiques et sympathiques le disent : il faut produire plus pour suivre le rythme.
Mais le rythme de quoi au juste ?

Le rythme d’une société qui court à sa perte et qui se réjouit de l’avènement des IA pour l’y aider ?

Je vous propose de refuser le sprint et d’oser marcher.

La conclusion de cette 2e partie est simple : l’antidote du chaos est la contrainte.

C’est ici que votre “stratégie” intervient.

Il s’agit tout simplement de choisir en pleine conscience : ce que vous voulez écrire, à qui, pourquoi et comment !

C’est la seule manière pour vous de garder les rênes de votre communication, indépendamment des vicissitudes du système.

(Et de développer un vrai plaisir à écrire : sinon … aucun intérêt.)

3 – Apprentissage : comment créer un cadre d’expression solide ? ↓

Je vais faire très simple, parce que c’est très simple.

Voici 3 piliers d’écriture puissants que je vous propose de poser pierre après pierre.

(Que vous débutiez sur le web ou que vous ayez envie de vous (re)structurer) :

PILIER 1 – VOS TERRITOIRES D’EXPRESSION (TE)

Ce sont les 2, 3, 4 sujets max que vous traitez dans vos contenus.

Exemple BILS : l’écriture ; la philosophie ; le copywriting ; le monde vivant/la nature

PILIER 2 – VOS GRANDES IDEES (GI)

Ce sont vos convictions, vos partis pris, vos avis.

J’aime cette phrase en anglais qui dit :

“Before you can stand out, you must be clear what you stand for”

Impossible de sortir du lot sur le web sans défendre des points de vue singuliers et bien à vous.

Exemple BILS :

TE Ecriture ; Parti pris #1 : “L’écriture n’est pas un produit mais un processus”
TE Copywriting ; Parti pris #1 : “Un bon copywriting vient avec un style reconnaissable”
TE Philo ; Parti pris #1 : “Philosopher ce n’est pas accumuler des connaissances académiques, c’est poser un regard profond sur le monde, faire un pas de côté, oser le recul pour rester libre.”

PILIER 3 – LES GRANDES QUESTIONS DE VOS AUDIENCES (GQ)

Ce sont les questions que vos lectrices et lecteurs se posent et auxquelles vos prises de parole peuvent répondre.

Exemple BILS :

TE Ecriture ; Grande Question #1 : “Comment trouver de l’inspiration dans les banalités du quotidien ?”
TE Copywriting ; Grande Question #1 : “Comment affirmer mon style à l’écrit peut m’entendre plus persuasi-f/-Ve ?”
TE Philo ; Grande Question #1 : “Comment la maïeutique de Socrate peut éclairer mes zones d’ombre de façon surprenante”

J’espère que cette édition vous aidera à gagner en tranquillité

Que vous soyez plume de métier, entrepreneur(e), dirigeant(e) de société, salarié(e), en reconversion ou en recherche d’emploi : c’est pareil.

Bâtir un cadre éditorial c’est bâtir un royaume de liberté d’expression et de connaissance de soi, qui ne périme pas.

C’est le cœur des parcours de coaching BILS

À vos lignes !

Marie

Abonnez-vous et recevez tous les prochains Editos par mail

L’art du copywriting

Après près de 8 ans passés dans des structures variées, j’ai réalisé l’importance cruciale des mots dans la performance interne et externe des marques. Mal choisis, ils annihilent le potentiel d’innovation d’une entreprise. Bien choisis, en accord avec un ADN de marque et un cadre éditorial clairs, ils font des miracles. Cet art aussi créatif que concret porte un nom : le copywriting ou la conception rédaction.