Je suis fatiguée de lire partout qu’il faut « oser publier ».

Ce conseil «inspirationnel » est obsolète !

Et je n’écris pas ça parce que je méprise le monde mais parce que je l’aime.

Au moins autant que les mots.

Les médias sont déjà boursouflés d’infos et de contenus à n’en plus pouvoir.

Chacun(e) y va de sa vision, des ses coups de gueule et de ses quêtes maladives d’attention.

Le « selfpressionisme » (décrit par Marie Dollé dans son excellente news) est à son comble.

L’agitation est un nouveau standard.

Si aujourd’hui vous doutez de votre légitimité à prendre la parole : sachez que vous valez mieux que ça.

Mieux que « d’oser publier ».

Vous valez la peine que l’on s’intéresse à votre monde intérieur.
Vous valez la peine que l’on découvre votre plume.
Vous valez la peine que l’on s’inspire de votre histoire.

« Publier » c’est comme consommer, tout le monde sait tellement bien le faire que le monde dans lequel nous vivons est devenu irrespirable.

Je vous invite à oser beaucoup plus.

À oser publier de beaux textes.
À oser publier des textes qui vous ressemblent.
À oser trouver votre signature.
À oser devenir reconnaissable.
À oser transformer celles et ceux qui vous lisent.
À oser créer des ponts, pas des murs.
A oser écrire pour renoncer aux fractures.
A oser mettre les algorithmes au service de votre œuvre.

Je vous invite à oser le beau, le vrai et l’humain.

Je vous invite à ne pas écrire quand vous n’avez rien à dire.

Je vous invite à croire qu’un seul texte peut tout changer.

Je vous invite à renoncer à la culture du volume et à choisir la rareté.

Je vous invite à doser, à maîtriser, à alchimiser.

Et moi, je continuerai d’offrir des accompagnements d’écriture 1-1 qui agissent comme des catalyseurs de transformation intérieure.

Parce que je crois qu’oser produire ne suffit plus.

Je vous invite à oser Être.