Il y a 5 ans, les textos de mon ex (<--heureusement) boss m'ont offert une vraie révélation éditoriale ! Une "épiphanie" comme disent les anglo-saxons Je lui écrivais : "Salut { first name masqué pour la demo}, j'ai fini la copy pour la nouvelle campagne facebook ads et je crois que je tiens une punchline pour le site". Il me répondait : "Ok. 16h30 ?" J'avais toujours un peu l'impression de recevoir une porte. Quand on manage une équipe de xy personnes et qu'en plus on a les mains dans le cambouis (sa réalité de l'époque), on n'a jamais assez de temps. Je le savais. Mais quand même. Un : "Excellent ! 16h30 ?" aurait tout changé. Ou, truc de fous : "Génial ! On en parle à 16h30 dans mon bureau ?" Parfois on croit gagner du temps. Ou on croit que le ton que l'on emploie n'est pas si important. Que l'autre comprendra. Mais non. J'avais un ton souvent enthousiaste et le sien était au mieux laconique, au pire froid. C'est peut-être un détail pour vous...mais ça n'en n'était pas un du tout. Ce ton là se répercutait même sur les clients de la boîte. Et toute la clique de managers qui l'entourait se comportait pareil. Ils n'étaient pas méchants (quoique pour certains...). Mais il n'en n'avaient rien à foutre. Sauf qu'on ne crée pas de belles choses avec des humains quand on néglige tout sauf les chiffres et l'argent. Les mots et le ton que l'on emploie comptent, tellement. Est-ce que vous avez conscience de votre ton à l'écrit ? Vous le décririez comment ?! PS - J'ai proposé aux abonnés BILS d'analyser la publi Linkedin de leur choix et de leur dire quel ton je perçois. C'est demain, à l'occasion d'un sondage sur l'écriture, join us ! > https://lnkd.in/dcS9TxJ