Portrait d’une personne connue (Michael Phelps)

Pour devenir champion olympique, Michael Phelps a misé sur une chose :

Sa « routine ». Ok c’est anglicisme.
Son « drill ». Ok, c’est un mot anglais.
Sa … discipline ?

Il arrivait 2h avant chaque compétition.
Il s’étirait dans un ordre précis.
Il mettait ses écouteurs.
A partir de là, ni lui ni son coach Bob Bowman ne prononçaient un seul mot.

45min avant la course : il enfilait sa tenue.
30min avant la course : il s’échauffait dans l’eau.
10min avant la course : direction la chambre d’appel.

Dans la chambre d’appel, il ne parlait à PERSONNE. Et ne s’asseyait à côté de PERSONNE.

Dès que sa course était appelée dans les haut-parleurs, il se dirigeait vers les blocks de départ.

Il s’étirait à nouveau. Dans un ordre précis.
Puis il enlevait son écouteur droit.

Dès que son nom était appelé aux hauts-parleurs, il enlevait l’écouteur gauche.

Il montait sur son plot par la gauche et entamait des mouvements bien précis.

Quand les médias interviewaient Phelps, il répondait toujours la même chose :

« It’s just my routine »

Sauf que sa « routine » ne s’arrêtait pas au physique. Elle intégrait aussi son mental.

(Le truc que la France a mis tant de temps à intégrer)

Phelps avait mis en place un nom de code très simple :« video tape ».

A chaque fois que Coach Bowman prononçait « video tape », Phelps visualisait sa course parfaite.

Tout ça n’était pas « juste une routine » mais le fruit d’un travail acharné.

A tel point que Phelps avait intégré cette discipline ou ces « habitudes » comme une norme.

Une norme qui a fait de lui, malgré tant de souffrances psychiques, un géant incontestable de la natation.

🏊‍♀️ 🥇

Cette histoire fait partie du livre « Essentialism » de Greg McKeown.

Elle illustre une voie que d’autres qualifient aussi « d’intentionnelle ».

C’est une voie où l’effort, le travail, l’excellence ne riment pas avec douleur mais avec liberté.

Il ne suffit certainement pas de « vouloir » pour « pouvoir » ; mais une chose me semble certaine :

Configurer sa vie en fonction de ses rêves permet (jour après jour) de gravir des montagnes.

(Ou de traverser des piscines – très très vite :)💙)

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CP : The Guardian

(Il y avait des photos de Phelps en maillot de bain avec toutes ses médailles autour du cou, mais je les trouvais tellement trop cringe)