Classe Clash (coup de gueule tranquille)

Les nanas m’épuisent parfois.

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Sa vision :

– choisir des sujets polarisants
– apprendre à ses clientes à remplir des templates
– surexploiter la technique de “l’ennemi commun” (ce sont souvent les hommes)
– tout miser sur son personal branding (rien n’est laissé au hasard)
– adopter une tonalité de chienne de garde venere contre le monde

La mienne :

– choisir des sujets intelligents
– apprendre à mes clientes et clients à écrire par eux-mêmes
– réconcilier les extrêmes
– tout miser sur mon autorité en ligne (je veux pas être bonne, je veux être respectée)
– adopter une tonalité convaincue, assertive et passionnée

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On n’est pas d’accord, ok.

Est ce qu’on peut avancer dans un monde où on raye de la carte toutes celles et ceux qui ne pensent pas comme nous ?

Ca mène à un truc qui s’appelle l’entre-soi. (← i HATE that)

On se retrouve dans une belle petite bulle bien jolie avec des beaux reflets fluos comme les bulles de savon sur lesquelles les enfants soufflent avec candeur.

Tout le monde approuve ce que l’on dit. Tout le monde pense pareil.
Le ou la moindre dissident(e) subit une sentence irrévocable.

Et on continue “en même temps” de prôner l’inclusion et de pratiquer le virtue signaling pleine balle 🙂

C’est moche !

Mais …

Kevin De Temmerman m’a gratifiée d’un commentaire génial ce matin – je le cite :

“Dans le film belge Dikkenek, le personnage principal, JC, vient de défoncer la tronche d’un gars dans les toilettes d’un bar. En se recoiffant devant la glace, il dit “J’sais que j’peux pas plaire à tout l’monde. Mais quand j’vois à qui j’plais pas, j’me demande si ça m’dérange vraiment.””

Et moi de lui répondre :

“Magique 🙂 tu as bien cerné le décor, dans ce cas précis, j’me demande même si m’arrange pas.”

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Quel gâchis 🙂

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